Le chasseur devient le chassé. pv, free par la suite.

Premier post réservé à Beauté Idyllique.

Premier post : Chemin de Terre.
Suite dans le camp de la Lune Montante, dans la Caverne du Soigneur.

Couché derrière un buisson, Armistice patientait. Avec impatience. La faim le poussait presque à bondir sur les deux campagnols qui gisaient mort d'une morsure dans la nuque sur l'un des bords du Chemin de Terre. Mais ce n'était pas ce qui était visé. Les volatiles sont de loin les meilleurs plats. Mais aussi ceux qui sont assez compliqués à attraper, surtout en solitaire. Mais Armistice n'avait plus trop le choix. Son estomac criait famine depuis assez longtemps pour l'obliger à cette folie. Son avide regard bleu avisait le ciel. A l'affut d'une ombre qui ne tarda pas à venir. Après deux rapides cercles, un superbe faucon se mit à planer et atterrit près des deux cadavres de rongeurs. Sans trop se précipiter, le rapace commença un rongeur, souhaitant surement se rassasier en premier lieu. Le Chat Errant savait que le moindre faux pas pouvait le mener à une patte cassée. Mais n'y tenant plus, il se retint juste pour avoir l'effet de surprise, puis bondit sur le dos de l'animal.

A peine le félin s'était-il réceptionné sur les plumes luisantes du faucon que ce dernier poussa un cri strident et se retourna. Déséquilibrer, il tomba au sol, mais appuyant Armistice contre la terre du chemin. Profitant du très léger choc qui avait endormi le siamois, le rapace se retourna et dans un autre cri perçant, lança ses sers aiguisées droit sur le ventre d'Armistice. Celui-ci, dans un réflexe de survie, se détourner, plantant les sers de son adversaire dans son flanc droit. Son miaulement de douleur et son feulement retentirent autour des arbres, alors que le combat se poursuivait avec rage. Le sang commençait à sérieusement glisser sur le pelage d'Armistice, qui rendait autant que possible ses coups au faucon qui, dans une position dominante, parvenait une grande partie du temps à éviter les griffes pointues et les crocs luisants. Le rapace s'arrêta soudainement, ses immenses pupilles fixant le corps immobile du félin. Pensant à la mort de ce dernier, fier, l'animal poussa un cri singulier avant d'attraper les deux campagnols et de les manger en vitesse. Après cette entrée, le faucon se tourna de nouveau vers le chat, qui n'était qu'évanoui. Après tout, pourquoi ne pas poursuivre le repas ?

Joué par Armistice.
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Beauté Idyllique

J'étais, comme tous les jours, seules au centre de ma grotte, assise à même le sol. Le jour précédent, j'avais nettoyer tout mon stock d'herbes, jeter les plus sèches, et trier les bonnes était mon seul travail de la journée. De temps à autres, un guerrier faisait son entrée pour repartir illico presto une fois soigné, un simple Au revoir aux babines... Cette vie commençait à m'épuiser, à me lasser de ce train train quotidien. Mais, je ne suis pas le genre de personne à lâcher prise, je suis soigneuse, à temps plein. Je ne peux me permettre de relâcher la pression.

Ce matin là, j'ai donc décider de partir me promener dans la forêt, et peut-être par conséquent trouver quelques branches de mes plantes jetées la veille. Au fur et à mesure que je me rapprochais du Chemin de Terre, j'entendais les bruits d'un rapace, je n'arrivais pas bien à distinguer s'il était énervé, ou s'il était pris de panique... J’espérais au plus profond de moi qu'il n'était pas énervé parce que ça finirait mal pour moi... Les cris strident du rapace commençait à me casser les tympans, mais, je ne rebrousserais pas chemin. Je continuerai tout droit sans interruption jusque ce fameux chemin.

Plusieurs foulées passèrent, et, je ne pu m'empêcher de pousser un cri d'effroi en remarquant un jeune félin étendu sur le sol couvert de sang frais. Avec prudence, je m'approchais du chat en sentant son "parfum". Il ne portait aucune odeur, il était donc un Solitaire, un Chat Errant... J'en ai souvent entendu parler, ces animaux qui décident que les Tribus ne sont pas vitale, qui préfèrent vivre tel leur propres lois, leur propre code, vivre comme bon leur semble. Cela devait être bien de vivre ainsi, mais dans ce cas là, on ne peut survivre à cet âge si précoce !

J'observais attentivement le félin avant de lui demander pour voir s'il était conscient :
-Bonjour, comment t-appelles tu ? Je m'appelle Beauté Idyllique, je vais t'aider, je suis Soigneuse.

**Armistice** **Chat errant**

Libre à présent.

Premier post : Chemin de Terre.
Suite dans le camp de la Lune Montante, dans la Caverne du Soigneur.

De petites boules lumineuses collées aux paupières d'Armistice réveillèrent le Errant. Ou était-il ? Que faisait-il ? Un contact rude sur son épaule le fit grogner. Mais qu'était-ce ? Un bec ? Le siamois n'en avait cure. Tout ce qu'il souhaitait, c'était se désister de cette douleur abominable et de cette sensation de colle sur son pelage. Mais pour cela, le jeune chat savait que quelqu'un devait venir l'aider. Il n'allait surement pas se débarrasser d'un rapace en pleine puissance d'un coup de griffe, surtout blessé comme il est. Néanmoins, alors que le siamois se préparait à une morte lente et douloureuse du aux coups de becs du faucon, ce dernier fut détourné de son objectif premier. Armistice perçut aussi ce qui avait stoppé le volatile dans son projet. Des bruits de pas précipités. Un chat ! L'oiseau s'envola sans demander son reste, abandonnant le Errant sur la route. Le sang commençait à goutter sur la terre, sans qu'Armistice ne le retienne, trop affaibli. Mais quel imbécile, pourquoi attaquer un faucon ?! La faim poussait vraiment à des réactions imbéciles quelques fois ...

Le bruit de pas se stoppa devant le siamois chocolat point, qui entendit une voix assourdie. Le jeune chat de onze lunes avait difficilement perçu une question, et le nom d'une chatte. Beauté Idyllique ? Ce devait être un être ravissant pour porter un tel nom. Ouvrant ses pupilles azur brumeuses, Armistice ne vit que les pattes de sa sauveuse. Mais elle semblait très douces.

« - A... Armistice ... » La voix du jeune mâle était un peu pâteuse, mais assez forte. Le Errant tenta de se redresser mais comme un couteau remuant dans la plaie, celle du jeune félin lui déchira les entrailles. Dans une grognement, il se rallongea, levant le plus possible la nuque pour tenter d'entrapercevoir celle qui pourrait l'aider.

- ps : excuse moi du retard, il fallait que je construise mon texte sur l'inconscience x3 -
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