Flash~Back

Le vent soufflait dans ma fourrure blanche si épaisse que je ne le sentais meme pas passer entre mes pattes et au dessus de mes oreilles. Je me tenais au dessus de ces magnifiques falaises qui me fascinaient. Parfaitement consciente que j'étais en territoire ennemi, je n'étais pas inquiète car elle était là. Elle m'avais assurer que je ne craignais rien et qu'elle me protegerait.
-Alors Petite Mélancolie, qu'en penses-tu ?
Je leva la tête vers ce qui était en quelques sortes mon idole et murmurais-je :
-C'est magnifique, Maman.
Mais avant meme que je ne finisse ma phrase, une patrouille de chat de la Tribu de la Lune Montante nous pris en chasse. Ma mère ne pris même pas la peine de me sauver et me laissa à la merci des chasseurs.
-MAMAN !!
La chatte grise se retourna, effrayé, et revint me chercher si vite, qu'on aurait dit, que ses pattes ne touchaient plus le sol. Elle me saisit par la peau du coup et tenta de m'entrainer le plus loin possible. Mais durant la course, ma tête heurta un rocher et je m'évanouis dans les pattes de ma mère.
Peu de temps après je me réveilla dans l'antre du soigneur. Je regarda autour de moi, mais ma mère ne m'attendais pas là où je l'esperais.

Fin du Flash~Back

15 lunes plus tard, me revoilà au même endroit. Face aux falaises, le regard vide et le ventre entre mes pattes. Je pouvais presque ressentir l'odeur des guerriers de la Tribu de La Lune Montante. Mais ma sois-disant protectrice n'était pas là. Et une autre chose avait changer : desormais, je n'était plus en terres ennemies. Quelques fois, je regrette... certains moments... mais... cela devient de plus en plus rare. Néanmoins, mon âme d'enfant était toujours et j'attendais desespérement que quelqu'un me sauve de la vision de ses falaises meurtrière. Je voulais un sauveur même si... je ne supporterais pas qu'il échoue une nouvelle fois. Parce qu'une chose est certaine... s'il essaye... il échouera.

Je n'oublierai jamais . . .

Sanglante s'était aventuré comme à son habitude vers la frontière de la tribu de l'eau vive. Cette fois-çi, il n'avait pas enmené son apprenti, nuage nébuleux qui parcoure le firmament car il voulait un tête à tête avec la nature, il voulait être seul.
Cela faisait quelques heures seulement qu'il était rentré de la source où il avait accidentellement rencontré un émissaire de la tribu de la chasse éternelle. Il avait toujours eu la foi en ces êtres des étoiles mais ne pensait jamais en rencontrer un. Il l'avait supplié de le guérir, en dernier recours. Il se sentait pitoyable et humilié. S'avançant vers la frontière, au moment où il allait la franchir, il leva la tête et remarqua une chatte postée en haut d'une falaise, presque à la limite de la frontière, à une vingtaine de queues de renard plus haute que lui. Il renifla et reconnu l'empreinte d'une collègue. Mélancolie des anges où le temps s'arrète. beau nom pour une divine créature. Sanglante Illusion savait que si elle le voyait traverser la frontière, un chat autant solitaire et distant que lui, il serait pris en espion alors qu'il n'en était pas un...

Il s'arrêta et rebroussa chemin en direction de la pente. Il remonta à pas lents et s'arrêta au bord du précipice où se tenait la chatte. Il était à deux queues de renard d'elle. ne sachant que dire, il murmura tout bas:

"-Il s'est passé de nombreuses choses ici. Des choses terribles. Des choses affreuses. Je n'oublierai jamais..."

Il regarda la falaise, les rocher déchiquetés. et en bas, le petit lac. C'est ici que sa mère avait essayé de le tuer. En le poussant du haut des rochers. mais il avait survécu car il était tombé dans l'étang et qu'il aimait nager... Si sa mère le connaissait si bien que ça, elle l'aurait jeté du haut d'un précipice sans eau... Il serait mort. Il n'aurait pas souffert plus longtemps de ses visions...

Mélancolie tourna la t^te vers lui, semblant interessée par ses paroles...

A C T E N°2

J'étais tellement perdue dans mes souvenirs qu'il m'était impossible de distinguer le moindre bruit ou la moindre odeur. Pourtant, un chat s'approcha de moi. Je ne le regarda même pas. Curieuse, je lui jeta tout de même un regard en coin. Il me semblait l'avoir déjà vu au camp. Et son odeur m'était familière. Nous étions de la même Tribu, mais, je ne lui avait jamais adréssé la parole.

"-Il s'est passé de nombreuses choses ici. Des choses terribles. Des choses affreuses. Je n'oublierai jamais..."

Je fus surprise par ses paroles...c'était comme... s'il avait prononçé à haute voi ce que je pensais tout bas. Attiré par ce point commun, je murmura :

"-Oui, c'est vrai. Quoi de plus atroce que de se sentir trahi, meurtri et abandonné ?"

Je n'attendis même pas sa réponse et lui demanda, mes yeux braqués dans les siens :

"-Quel est ton nom ?"

"-Un nom, pourquoi un nom. Mon a-t-il grande importance à tes yeux? Mon nom va-t-il t'aider à me cerner? Et bien oui, mon nom comme le tien reflète ma pewrsonalité. Tu es mélancolique... Ce que tu ressens c'est ce que tu es. Si tu creuse, tu dervrai trouver sans peine mon nom. Mon nom ne reflète pas ma personnalité mais une partie de moi que je rejette et que je rejetterai pour toujours. Vois-tu, quand on est comme moi, on a pas le choix que d'avancer la tête baissée et des se dire que tout est de sa faute. C'est dur. Mon nom me fais mal, quand on le prononce c'est comme si je devais lever la tête, regarder dans les yeux ce que je fuis, c'est comme si on m'enfoncait dans le coeur une griffe en pierre. Donc pour répondre à ta question, non, je ne te dirai pas mon nom. Mais si tu veux vraiment le savoir, cherches, tu trouvera... Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça mais, il me semble que ton histoire est complètement opposée à la mienne et ça m'intrigue..."

Je fus sonnée par sa réponse mais, j'essayais de ne pas paraitre surprise par sa réponse. A vrai dire, j'étais même, heureuse qu'il ne m'ai pas donné son nom. Il avait bien raison. Quelle importance ? Aucune... Le mâle s'assit face au précipice et demeura silencieux.

"-Je crois que... je ne me souviendrais jamais de ton nom. Même si je l'ai su auparavant. Je ne me souviens de personne parce que, personne, ne m'interresse. Je ne me souviens que du passé. Je crois que, je suis incapable de me rappeller le nom de quelqu'un si je ne fais rien pour lui. Je ne me souviens pas des guerriers de la Tribu de La Lune Montante quui me pourchassaient içi, et je ne me rappelle pas non plus le nom de celui ou celle qui m'a acceuillis en premier dans cette Tribu..."

Je tournais le dos au matou, fixant le ciel, puis le vide. Je me rappellais précisement l'endroit où il était tombé. J'aurais aimé dire que cet evenement avait boulversé ma vie. Mais ce n'était pas le cas. Mais, il faut croire que... j'aurais dut etre à sa place.

"-Des fois, je prefere etre une inconnue pour tout le monde."